Fernando Alonso, champion F1 : l’héritage Renault

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Par Cedric

Fernando Alonso champion ? Deux fois sacré en F1, mais pas seulement. On vous révèle comment ce surdoué espagnol a tout cassé avec Renault, survécu aux tempêtes McLaren-Ferrari, et même conquis les 24 Heures du Mans. Prêt à découvrir pourquoi ce mec reste une légende, même quand sa voiture fait un bruit de yaourt en marche ?

Le parcours d’un double champion du monde de Formule 1

Les débuts prometteurs de Fernando Alonso

Fernando Alonso, né à Oviedo en Espagne, a commencé le karting dès l’âge de 3 ans, plongeant ainsi très tôt dans l’univers des courses automobiles. Ce précoce passionné a rapidement montré un potentiel extraordinaire, devenant champion d’Espagne junior de karting de 1993 à 1996, puis champion du monde junior en 1996.

En 2001, il débute en F1 avec Minardi, terminant 12e à ses débuts à Melbourne. Sa régularité malgré la faiblesse de la monoplace intéresse Renault, qui l’embauche comme pilote d’essai en 2002. En 2003, il devient le plus jeune pilote à décrocher la pole position à 21 ans, avant de s’imposer pour la première fois en Hongrie.

La consécration avec Renault

En 2005, Alonso domine la saison avec 7 victoires, dont une décisive à Imola où il résiste à Michael Schumacher. Lors du Grand Prix du Brésil, il s’offre le titre de champion du monde à 24 ans, mettant fin à cinq saisons consécutives de règne de Schumacher. Sa Renault est fiable, lui permettant d’accumuler 133 points contre 115 à Kimi Räikkönen.

Statistiques clés de la saison 2005 de Fernando Alonso
StatistiqueValeur
Nombre de courses19
Victoires7 (36,84%)
Podiums15 (78,95%)
Pole positions6
Meilleurs tours en course2
Points marqués133
Position moyenne sur la grille4,05
Position moyenne à l’arrivée2,41
Tours en tête336
Kilomètres parcourus11 085 km
Fiabilité1 abandon
Régularité16 courses dans les points
ÉquipeRenault
Championnat constructeursRenault
Rivaux principauxKimi Räikkönen, Michael Schumacher
  • Deux titres mondiaux avec Renault en 2005 et 2006
  • 32 victoires en Formule 1 entre 2003 et 2013
  • 106 podiums sur 410 départs en Grand Prix
  • 2329 points marqués au total en carrière
  • Plus jeune champion du monde à l’époque en 2005

La saison 2006 confirme son statut de champion. Il s’impose sept fois, dont lors du Grand Prix de Bahreïn, sa première victoire en tant que champion en titre. Le duel avec Schumacher est intense, notamment à Imola où les deux rivaux s’affrontent en piste. Malgré la perte de son système de « mass dampers » jugé illégal, Alonso s’impose dans le suspense à l’ultime épreuve, devenant le plus jeune double champion du monde.

L’impact de ses victoires dans l’histoire de la F1

Un règne qui a mis fin à l’ère Schumacher

Qui imaginait que la domination de Schumacher et Ferrari pouvait être battue ? En cinq saisons, Michael avait tout raflé. Mais Alonso, avec sa Renault, a secoué le système en 2005. Deux titres consécutifs, un record pour l’époque. Fin d’une ère, début d’un combat équilibré.

  • Deux titres mondiaux avec Renault en 2005 et 2006
  • 32 victoires en Formule 1 entre 2003 et 2013
  • 106 podiums sur 410 départs en Grand Prix
  • 2329 points marqués au total en carrière
  • Plus jeune champion du monde à l’époque en 2005
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Combien de pilotes ont osé défier Schumacher en son apogée ? Alonso, lui, l’a fait. Son duel avec Kimi Räikkönen en 2005, sa bataille tactique contre Vettel en 2012, son style agressif et sa gestion des pneus… Autant de traits qui l’ont séparé des autres. Pas juste un gagnant : un stratège.

Le plus jeune double champion du monde à l’époque

À 24 ans, il devenait le plus jeune champion en 2005. Battant Fittipaldi, il tenait le record avant Vettel. Deux titres en deux saisons, un rythme infernal. Pas étonnant que toute l’Espagne se soit soudain passionnée pour la F1.

Vous croyiez que l’Espagne n’était pas une nation F1 ? Alonso a changé la donne. Des records battus, des jeunes attirés par la piste… Carlos Sainz Jr. en est la preuve. Et en Amérique latine, son succès a fait boule de neige. Aujourd’hui, ses traces inspirent encore les gamins du karting.

Son parcours après les titres de champion

Son parcours après les titres de champion

L’aventure McLaren et Ferrari

Après deux titres avec Renault, Alonso signe chez McLaren. Il espère un statut de pilote numéro un, mais Hamilton débarque fort. Le clash en qualifications à Budapest sonne le glas d’un binôme explosif. Aucun titre à la clé, McLaren s’enlise dans l’affaire « Spygate » et perd son titre de constructeur. Une saison houleuse qui le ramène à ses premières amours.

Entre 2010 et 2014, Alonso tente de dompter la Scuderia. Trois fois vice-champion, il échoue au finish contre Vettel en 2010 et 2012. Un chrono manquant, une stratégie foirée, l’Espagnol accumule les victoires mais jamais la régularité suffisante. L’ultime succès date de 2013, la saison suivante est un cauchemar.

Le retour chez Renault/Alpine

En 2021, il revient sous les couleurs qui l’ont rendu célèbres. Alpine manque de moyens, mais le vétéran relève le défi. Alors que l’écurie stagne, il pousse les ingénieurs à innover, prouvant qu’une bagnole moyenne peut gratter des points précieux.

Avec Alpine, Alonso démontre que l’expérience compte. Il décroche dix fois de suite des points avant un abandon malheureux. Malgré la médiocrité mécanique, il place la voiture là où elle ne devrait pas être. Sur piste, il coince les cadors, montrant qu’un pilote de 40 berges peut tenir tête aux jeunots.

L’aventure Aston Martin

L’Espagnol saute le pas vers Aston Martin, attiré par un projet ambitieux. L’écurie mise sur l’avenir avec de nouveaux moteurs en 2026. Chez les Britanniques, il joue les mentors et les développeurs, transmettant son savoir aux jeunes.

Avec la Vantage AMR25, les résultats ne suivent pas. À Monaco, un problème moteur l’expédie à la retraite sportive. Pourtant, ses qualifications restent solides. Même si les podiums se font rares, son impact se mesure en dehors de la piste, guidant les ingénieurs vers le bon réglage.

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Les succès en dehors de la Formule 1

  • Victoire aux 24 Heures du Mans en 2018 et 2019
  • Champion du monde d’endurance (WEC) en 2019
  • Participation aux 500 Miles d’Indianapolis avec McLaren
  • Quête de la Triple Couronne du sport automobile

De l’Endurance à l’oval, Alonso cherche le sans-faute. Le Mans tombe en 2018 et 2019, mais Indianapolis lui résiste. En 2017, il abandonne en course. En 2020, il termine 21e. Objectif inachevé, mais ses tentatives montrent une faim d’éternel battant.

L’héritage de Fernando Alonso en Formule 1

Un pilote complet aux qualités exceptionnelles

Alonso n’est pas seulement un double champion du monde. C’est un mélange unique de technique, d’intelligence de course et de mental d’acier. Il comprend sa voiture comme personne, anticipant chaque réaction mécanique avant même que le problème ne se pose.

Comparaison des statistiques de carrière d’Alonso avec d’autres champions multiples de F1
PiloteTitresVictoiresPodiumsPoints
Fernando Alonso232971881
Michael Schumacher7911551369
Lewis Hamilton71031924521
Sebastian Vettel4531222270

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 32 victoires en F1, 97 podiums et 1881 points inscrits, Alonso figure parmi les meilleurs. Mais ce qui le distingue, c’est sa capacité à faire parler la technique et le mental à chaque virage. Zak Brown le compare à Senna pour sa préparation minutieuse et son obsession du détail.

Andrea Stella, son ancien ingénieur, souligne que même lors de périodes difficiles, Alonso restait au sommet de ses capacités grâce à sa maturité et son expérience. Pas étonnant que ses anciens ingénieurs affirment qu’il « parle la voiture » mieux que personne. Un mélange de talent brut et de travail acharné.

L’impact sur le sport et sa popularité

Qui a fait de l’Espagne un pays de passionnés de F1 ? Alonso. Avant lui, le circuit de Jerez et Barcelone tournaient à moitié vides. Grâce à ses titres, les familles espagnoles passaient le dimanche après-midi scotchées à leur télé, à trépigner devant les exploits de leur héros.

Aujourd’hui, l’Espagne accueille régulièrement des épreuves clés. Et les jeunes Espagnols rêvent moins de foot que de volant. Carlos Sainz Jr en est la preuve vivante. L’influence d’Alonso se ressent aussi dans l’intérêt pour la formation des jeunes pilotes, comme le montre cet article sur les stages de pilotage. Sans oublier qu’Alonso est devenu ambassadeur du circuit de Barcelone, transmettant sa passion aux nouvelles générations.

Deux titres avec Renault, une fin de règne Schumacher et une carrière qui inspire encore les pilotes actuels. Fernando Alonso, c’est plus qu’un champion : c’est la preuve qu’un moteur peut rugir sans jamais se taire. Alors, qui d’autre, à 40 ans, ferait trembler les jeunes loups en Aston Martin ?

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